Ma vie Nomade et mon Pèlerinage pour la Paix
Ce projet pour la paix où le silence méditatif dans la nature occupe une place centrale a déjà commencé en 1995, quand Christine a pris la décision radicale de tourner le dos à la société pour partir pour la vie avec ses quatre enfants en roulotte tirée par des chevaux.
Ils ont voyagé au rythme lent des chevaux sans autre but que réduire le matériel au strict minimum et avoir ainsi plus de temps pour « être » tout simplement, en union avec la Source de toute vie.
« Lâcher prise » chaque jour et grandir dans « l’abandon et la foi » – surtout par rapport aux enfants. Ces derniers ont pu développer leurs dons de façon naturelle. En plus des connaissances de base comme le calcul, la lecture et l'écriture, on dessinait, on peignait, on rédigeait des lettres et des journaux intimes, on filait, on tricotait, on travaillait le bois, on faisait de l'équitation et on marchait beaucoup...
Les tâches ont été réparties et chacun avait sa place dans cette petite communauté naturelle : le fils ramassait, sciait et coupait du bois pour le petit poêle sur lequel on cuisinait aussi, allait chercher de l’eau et ferrait les chevaux. La fille aînée s’occupait de ses petites sœurs pour ce qui était de « l'école ». Et les plus petits dressaient les chevaux et plus tard aussi les chèvres qu’ils gardaient et trayaient.
Grâce à une base spirituelle solide, ils ont pu tenir cette vie bienheureuse pendant des années : ils priaient pour leur guérison et celles des chevaux, ils priaient avant chaque nouveau départ quotidien en roulotte tirée par les chevaux pour être protégés et trouver un nouvel endroit approprié avec beaucoup d’herbe fraîche pour leurs braves compagnons à quatre pattes. Ils vivaient dans l’abandon et la foi absolus en le Créateur qui avait effectivement non seulement fait don de la vie, mais qui les soutenait, protégeait et les guérissait également. Miraculeux ! Quelque chose qu’on ne peut pas apprendre sur les bancs de l’école...
Quand les enfants ont eu dix-huit ans, ils sont retournés un à un en Belgique pour y étudier et y passer des examens devant le jury central et plus tard à l'université. Entre-temps, ils avaient appris plusieurs langues, constitué une force intérieure, acquis de bonnes bases et voulaient à présent nouer des contacts sociaux et obtenir des diplômes, ce qu’ils ont réussi avec aisance.
Par héritage, Christine est devenue propriétaire de quelques terrains et est également retournée en Belgique pour rejoindre sa progéniture. Elle s’est de nouveau sédentarisée, a fait des clôtures pour ne plus devoir garder les chèvres, a construit une étable en bois, a laissé le troupeau grandir naturellement, a fait du fromage frais et à pâte dure et a pris le statut d’agricultrice... jusqu’à ce qu’elle doive aussi arrêter parce qu’elle ne répondait pas aux normes européennes à sa petite échelle... Fini, les meilleurs fromages frais du jour !
Un nouveau lâcher-prise total ! C’était ce qui s’imposait de plus en plus. Heureusement, avec toute la sagesse et les connaissances qu’elle avait acquises en chemin, elle a voulu partager cela avec d’autres personnes, sans devoir le commercialiser ou l’organiser de manière forcée. Elle allait maintenant partir à pied avec le sac à dos, aller vers les gens et partager son message avec chacun en personne.
Voilà comment a pris vie ce projet pour la paix, dont Christine tenait fidèlement un journal de bord.
Ci-dessous, vous pouvez voir les étapes de tous ses longs pèlerinages qui forment ensemble son projet « 7000 km pour la Paix » et sur lequel paraîtra un livre en 2024.
En 2014, elle est partie à pied avec le sac à dos pour un premier pèlerinage de 732 km du Puy-en-Velay à Saint-Jean-Pied-de-Port.
Un deuxième voyage pour la paix a suivi en 2017 au cours duquel elle a parcouru 2053 km en un seul trek linéaire sans interruption.
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En 2019, elle a entrepris le troisième pèlerinage, fermement résolue à marcher au total 7000 km pour la paix à travers 12 pays. Elle a traversé la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne, la Suisse, l’Italie, Monaco et la France et a été contrainte de s’arrêter après 2142 km en raison des mauvaises conditions météorologiques.
Ce sont les derniers kilomètres qui coûtent le plus.
Date et lieu: